Duncan Mackenzie, troisième clone du "clan" Mackenzie, sous-directeur de la colonie de Titan, est invité sur terre à l'occasion de la célébration du cinquième centenaire des États-Unis. Une bonne occasion pour ce quasi-natif de Titan d'aller visiter la planète-mère et de préparer sa propre descendance clonée. Mais ce simple voyage d'agrément risque de tourner à l'aigre, non seulement à cause de la pesanteur, véritable épreuve de force pour un "titanien", mais aussi à cause de sombres rumeurs: les intérêts de Titan, premier fournisseur d'hydrogène dans le système solaire, semblent menacés ; des rumeurs circulent sur l'origine de cette menace, un ancien ami de Duncan.
Si Arthur C. Clarke est l'une des figures mythiques de la SF, il a aussi ses "jours sans". Et c'est vraisemblablement dans ce type d'état qu'il a écrit Terre, planète impériale, tant la différence de style est notable avec les poids lourds de type 2001 qu'il a pu écrire. Malgré tout, ce roman reste très appréciable, loin des sagas de 9 tomes et 36534 pages et demi, il donne un ton frais et léger à une SF souvent engorgée d'histoires sans fin aux visées métaphysiques lourdes.
C'est un roman de vacances, à lire à l'ombre des palmiers, pour changer du sempiternel Mary Higgins Clark que vous vous êtes jurés de finir un jour, et pour vous éviter de brûler dans un accès de démence la collection de Christian Jacq que vous avez été forcé d'acheter pour ne pas paraître ridicule au boulot. En bref, un roman léger qui vous évitera les best seller de l'été imbuvables sur la plage.
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