Le commissaire Niemans est appelé dans un monastère de Lorraine suite à la découverte d'un cadavre emmuré. Tout porte à croire que c'est un meurtre rituel : l'homme a été emmuré vivant, et le commissaire a remarqué d'étranges signes gravés dans la pierre. L'identité du mort est rapidement découverte, et entraîne le commissaire à la poursuite de Jésus, un mystérieux gourou qui aurait tourné la tête à la victime.
De son coté, le capitaine Reda manque de renverser un homme vêtu d'une robe de bure. Blessé par balle et tenant des propos incohérents, l'homme qui ressemble étrangement au Christ, est conduit à l'hôpital.
Le capitaine, en lui rendant visite, croise un « prêtre » et s'aperçoit que « Jésus » vient d'être victime, pour la deuxième fois, d'une tentative de meurtre. Il tente de rattraper le prêtre, mais celui-ci réussit à s'échapper, faisant preuve d'une remarquable agilité.
Rapidement, les deux hommes découvriront que les deux affaires n'en sont qu'une.
Les rivières pourpres II a été réalisé par Olivier Dahan.
On retrouve « Monsieur » Jean Reno dans le rôle du commissaire Niemans. Par contre le personnage de Vincent Cassel a été remplacé par un ancien élève du commissaire Niemans : Reda, interprété par Benoît Magimel.
Pour l'anecdote, l'idée de réaliser une suite vient du producteur, A. Goldman : « J'ai songé à ce qui s'était passé avec Alien. Quatre films, quatre visions d'un univers commun. Ridley Scott, James Cameron, David Fincher et Jean-Pierre Jeunet s'étaient succédé pour offrir leur version à travers une base commune. Cette démarche m'a inspiré ».
Il a demandé à Jean-Christophe Grangé d'écrire une « suite » mais l'auteur n'a pas trouvé l'inspiration, et c'est finalement Luc Besson qui a proposé l'histoire des Anges de l'Apocalypse (sous-titre du film) au producteur.
Celui-ci ayant adoré cette proposition a alors demandé à Luc Besson d'écrire le scénario.
Mon avis : Ce deuxième opus est très différent du premier : plus d'action, moins de tension psychologique entre les personnages.
L'histoire n'est pas trop compliquée (je me demande même à quoi servait la spécialiste en histoire) mais les motivations du « méchant » le sont un peu plus (en quoi l'objet tant convoité l'aurait aidé ? Je me pose encore la question !)
Comparée au reste du film, la fin m'a parue peu impressionnante, néanmoins, j'ai retrouvé avec un immense plaisir Jean Reno, les scènes de poursuite sont fun (on voit que le scénariste s'est fait plaisir !) et j'attends donc avec curiosité le troisième.
Monsieur le producteur, vous avez bien choisi le second réalisateur, j'espère que vous aurez autant de « nez » pour le troisième. Par contre, si vous pouviez m'expliquer pourquoi trois films et pas quatre (hé bien oui, il y a eu quatre Alien alors pourquoi pas quatre Rivières pourpres ?).