Les Chroniques de l'Imaginaire

Kill Bill (Kill Bill - 2)

Autant j'avais trouvé que le premier était un grand n'importe quoi (un n'importe quoi travaillé et esthétique, certes, mais un n'importe quoi quand même), autant celui-ci est un peu plus carré. De la même manière, le premier empruntait beaucoup aux films d'arts martiaux et d'épée alors que ce second volet trouve plus ses racines dans les westerns spaghettis. Des décors, des dialogues (certains sont à se tordre de rire), des visages et des pieds : bref, un tout cohérent. Et pourtant...

Oui, et pourtant, il y a des passages où on revient à un grand n'importe quoi (le passage, par exemple, avec le grand maître qu'on peut supposer avoir mille ans et qui se tripote la barbe tout le temps de manière ridicule en ricanant d'une manière qu'on a envie de la lui faire bouffer. Ou encore celui de la discussion entre Bill et notre héroïne (dont j'ai oublié le nom) ou on ne voit que leurs pieds qui avancent en alternance (grandiose ce passage là !). Mais, globalement, on arrive à quelque chose qui a de la gueule, du style et une marque de fabrique Tarantino gravée dessus.

Par contre, je me demande sincèrement si, lorsque l'on prendra le temps de regarder les deux volets à la suite, on ne trouvera pas une coupure trop brutale entre les deux morceaux. Pour moi, ce sont vraiment deux films différents basés sur une histoire commune, et non pas deux morceaux du même film.

M'enfin, voir ce second volet m'a donné envie de revoir le premier