Les Chroniques de l'Imaginaire

L'âme du mal - Chattam, Maxime

Joshua Brolin avait tout pour faire un excellent profileur. Pourtant, avant d'être admis à lUSC, l'unité chargée de l'analyse des pires crimes commis dans le pays, il devait faire ses preuves comme agent de terrain durant quelques années. Alors Joshua a tout plaqué pour devenir le plus jeune inspecteur de la Division d'enquêtes criminelles du Département de police de Portland, sa ville natale. Une manière pour lui d'hériter des dossiers criminels - et donc du profilage - plus vite que sous la houlette du FBI.

Un an après la mort du « bourreau de Portland », de nouvelles victimes sont retrouvées. Et toutes présentent les mêmes sévices que leur infligeait ce psychopathe. S'agit-il dun copycat, un copieur ? Difficile à croire, avec la similitude de détails qui n'ont pourtant jamais été révélés au public. Se pourrait-il que cette abomination à visage humain soit encore en vie ? Non, Joshua en est certain. Mais alors, qui est-ce ? Le « bourreau de Portland » serait-il revenu d'entre les morts pour se venger ?

Voici le premier livre de la trilogie du mal et l'occasion de découvrir ce jeune auteur très vite propulsé comme un des maîtres du thriller. Quoi de plus naturel, alors, que de laisser la parole à Maxime ChattamLa réalité dépasse la fiction. Cest une maxime qui m'est apparue dans toute sa véracité au cours des deux années de recherche qui m'ont été nécessaires pour l'écriture de ce roman. Deux années d'étude des sciences forensiques médecine légale, police technique et scientifique, psychiatrie criminelle - et plus particulièrement des tueurs en série. J'ai lu, vu et entendu des choses que même le plus habile des écrivains n'oserait pas mettre dans ses romans, quand bien même la force lénifiante de son style pourrait adoucir les faits. Des actes que j'aurais trouvés grotesques d'horreur si je les avais lus dans un bon livre tant ils auraient semblé impossibles, et pourtant... Mais par-dessus tout, après ces deux années, jai découvert que mes parents et tous les parents du monde avaient menti à leurs enfants : les monstres existent. Sans faire l'apologie de l'horreur, j'ai tenté d'écrire ce roman en étant le plus près possible de la réalité. C'est sans doute cela le plus effrayant. »