Ayako vit maintenant dans la remise. Seule la lumière du jour qui passe à travers la lucarne lui donne des nouvelles du monde extérieur. Sa mère, complètement dominée par un mari brutal et vénal, s'est résignée à voir sa fille grandir dans l'obscurité, isolée de tous. Un isolement qui n'est pas sans conséquence: devenue jeune femme, elle n'a plus qu'un vague souvenir de ce que peut l'extérieur et se met à craindre le jour où elle devra quitter sa remise. Son seul contact social : Shiro, son frère. Pendant ce temps, Jiro Tengé refait sa vie. Il devient un homme influent du milieu...
Si vous regardez la couverture de ce nouveau volume, vous constaterez que Ayako ne sourit plus. Un sourire effacé à l'image d'un volume encore plus noir et pessimiste que le précédent, où le bonheur est devenu une denrée rare. La famille Tengé s'entredéchire, inexorablement engagée sur la pente de la décadence. Même Shiro, qui jusque-là semblait être le paragon moral de la famille finit par "chuter". Entre scènes érotiques à la limite du viol et crimes crapuleux, la peinture d'un autre Japon insoupçonné, noir et immoral. le style naïf et bon enfant de Tezuka, loin d'amoindrir la violence du récit, participe à la constitution d'un climat bientôt insupportablement malsain.
Du grand art qui vous fera comprendre pourquoi Tezuka EST le père du manga nippon.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
