Ayako est maintenant âgée de 27 ans. De la petite fille qu'elle était, elle est devenue une femme admirablement belle et séduisante. Après avoir fui de la propriété Tengé, elle retrouve Jiro, devenu un caïd craint et respecté dans les milieux mafieux. Ce dernier décide de prendre sous son aile sa petite soeur et de tout faire pour l'aider à retrouver une certaine stabilité mentale.
La xenophobie exacerbée d'Ayako et ses élans sexuels incontrôlés ne s'est en effet guère améliorer avec l'âge. Mais le climat fondamentalement violent dans lequel évolue Jiro, entre attentats et règlements de compte, n'est pas propice à l'épanouissement de l'héroïne. Celle-ci commence à sortir subrepticement de la demeure de Jiro. Elle se rend au jardin public, distribue sans compter des billets de banque aux enfants, s'effraie du moindre étranger. Bref, elle attire l'attention. A l'occasion d'une de ses escapades, elle rencontre Hanao, le fils du commissaire enquêtant sur l'affaire Tengé.
C'est l'heure des règlements de compte et des aveux en famille. Entre un Geta plus déterminé que jamais à tenir sa promesse auprès de son ancien mentor et à faire tomber Jiro pour les meurtres qu'il a commis, et un Shiro déchiré entre son attirance pour sa petite soeur et son besoin de justice, vous devriez déjà avoir compris que la fin de la famille Tengé sera tragique.
Tout le talent de Tezuka est de magnifier le caractère explosif et violent du dénouement. De deux manières: En amenant le lecteur à s'attacher aux personnages de cette histoire - Jiro, meurtrier sans scrupules, est paradoxalement émouvant dans son rôle de parfait salaud malgré lui. Et en centralisant le dispositif narratif autour d'Ayako.
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