L'attente fut encore une fois bien trop longue mais c'est toujours avec le même plaisir non dissimulé qu'on ouvre ce roman, l'oeuvre d'un maître de sa discipline, et que l'on retrouve Westeros là où on l'avait laissé, c'est-à-dire dans un bien piteux état (attention, ne pas lire la suite si vous n'avez pas encore lu le tome précédent).
Jaime Lannister rentre enfin avec Brienne à Port-Real, un moignon à la place d'une main d'épée, il reprend sa place de Lord Commandant de la Garde Royale, une position assez ironique pour un régicide. Il apprend que son souverain et fils est mort, vraisemblablement tué par son frère, Tyrion et son père, Tywin le dénigre.
Tyrion est en très vilaine posture, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, même si ce n'est pas l'envie qui lui a manqué ; il est enfermé dans les cachots de la Citadelle de Maegor en attendant son pseudo procès. Il n'a rien pour se disculper, la seule voie de sortie pourrait être le duel judiciaire contre ser Gregor Clegane...
Le frère de Gregor, l'autre chien, Sandor est toujours à parcourir les sentiers et chemins se dirigeants vers le Sud, sans destination précise, Arya Stark en « otage ». Le limier lui apportant, cependant, une invincible protection sur les routes mal famées du Trident. Elle serait tentée de le tuer mais il lui a sauvé la vie en l'emmenant loin des Jumeaux où le restant de sa famille s'est fait massacrée.
Sansa, sa soeur, est en compagnie de Lord Petyr Baelish, alias Littlefinger, qui compte l'emmener loin de tous dangers, aux Eyrié, lors de son mariage avec Lady Lisa, la tante de Sansa.
Quant à son bâtard de frère, Jon, il est rentré au Mur de son escapade avec les Sauvageons, la jambe mal en point. Il doit prendre le commandement du Mur à Châteaunoir pour repousser les vagues d'assaut sauvageonnes avec une poignée d'hommes seulement.
On a dû l'attendre mais ce tome est un des meilleurs de la série, impossible de dire ce qu'il va se passer à la page suivante, on ira de surprise en surprise, pour notre plus grand bonheur. Je n'en dirai pas plus, sinon vous risquez de me râler dessus, sachez juste qu'il ne faut jamais oublier un roi...