Tabula Rasa, ce 9ème volume de Blame! reprend en mains nos héros après le déluge de feu dans lequel s'était conclu l'épisode précédent. D'un côté, nous assistons à la régénération d'un Killy calciné de bas en haut, de l'autre au sauvetage d'une Shibo désormais méconnaissable par un curieux robot aux allures de nounou-dragon. Dhomoshevsky est parti à la morgue, lui succède une mystérieuse arrivante guidée par des motifs tout aussi obscurs. Attention : elle a un émetteur de positron !
Tabula Rasa de personnages donc, remise à zéro du compteur scénario, mais aussi afflux généreux de nouvelles approches graphiques. La plupart des cases sont moins saturées que dans les volumes précédents. Plus d'épure, de clarté. Certaines cases ne contiennent que la silhouette d'un personnage, les décors sont parfois définis en trois traits de crayons, le tout procurant une impression d'étrangeté, un caractère bancal et flottant qui n'est pas pour déplaire.
Très peu de dialogues dans ce volume, des combats, mais surtout d'incroyables décors, toujours aussi fascinants et étourdissants. Un grand cru.
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