Voilà bien une histoire qui risque de vous dissuader, à tout jamais, de prendre un auto-stoppeur à bord de votre véhicule, même en plein blizzard. Car cet être qui, en fin de compte, ne semblait pas si égaré que ça dans la tempête, va très vite pousser les membres de la famille Powell à l'expulser de leur voiture. Pourtant, comme le répète celui qui se fait appeler Brand, il ne réclamait qu'un peu de leur temps
Dan, Megan et leur fille Nikki vont se retrouver comme des jouets entre les mains de cet homme mystérieux. Et Brand va se divertir à exacerber chez eux les points déjà sensibles de leurs personnalités. Sentiments de culpabilité, croyances religieuses ou désir, la famille Powell va avoir à exorciser ses propres démons afin déchapper aux griffes de cette créature.
Le visage du mal, qui prend pour cadre la campagne anglaise, est l'occasion pour Tim Lebbon de nous offrir une exploration dans le psychisme de ses personnages, de cerner leurs actes en regard de leurs motivations. Dès lors, les réactions de Dan, Megan et Nikki sont compréhensibles et renforcent cette impression de gens ordinaires confrontés à une situation extraordinaire. Comment, alors, ne pas se poser la question : quelles seraient nos réactions face à ce Brand si diaboliquement manipulateur ?
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