Essayez de parler des nouvelles de Frédéric Beck, c'est comme vouloir expliquer la théorie de la relativité à un enfant de quatre ans : c'est vachement dur !
En effet, j'aurais tendance à classer ces nouvelles dans la catégorie (et dieu sait pourtant que je n'aime pas les catégories) "ambiance". Bien sûr, tous les récits ont une intrigue, un fil conducteur mais quand je les lis, ce n'est pas ça qui prime. D'ailleurs, il se peut qu'après avoir lu une des nouvelles, je me sois dit : " J'ai rien compris mais je m'en fous, j'ai adoré ! " (il y a même de fortes probabilités que ça me soit arrivé après L'architecte de la colline des fourmis). Bref, tout ça pour dire que discourir des pages et des pages sur les histoires en elles-mêmes ne me paraît pas être le plus important ; seule compte l'idée qu'en ouvrant ce recueil vous allez sombrer dans les mots et vous laisser envoûter par eux.
Par contre, il y a une chose que je me dois de dire à propos de ce livre, une chose quand même capitale, à savoir des règles de lecture :
1. Si vous adorez l'attraction It's the small world à Disney Paris, n'ouvrez pas ce livre, vous risqueriez de graves troubles cardiaques.
2. Vous raffolez des Idées Noires de Franquin : courez vite acheter Orient Néant Express.
3. Evitez d'ouvrir le livre quand vous avez un coup de déprime, et ou quand vous avez une super pêche
4. Vous me direz, "on le lit quand alors ?" Et bien, quand vous êtes là, comme ça, normal, ni bien ni mal, car c'est ça aussi Frédéric Beck, c'est les failles sombres de notre quotidien le plus banal.
5. Et, encore un mot : moi je conseille vivement la lecture de ce recueil, même si je pense vraiment que cela s'adresse à un public averti.
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