Sophie a bien des malheurs. A vouloir être trop gentille, elle accepte son sort sans broncher. Lorsqu'on est l'aînée d'un chapelier, il est normal de devenir chapelière à la mort de celui-ci. Mais elle succombe parfois à la colère. Et c'est pour son plus grand malheur que celle-ci se déverse sans qu'elle le sache sur la sorcière du Désert.
Sophie était dans la fleur de ses dix sept ans. Maintenant, à cause du sortilège, elle est telle une fleur flétrie, proche de la fin de sa vie. Elle ne peut rester à la boutique, trop honteuse de ce qui lui arrive. Alors, elle part, sans but précis.
La nuit arrive et le froid la gagne. Et si le château volant du sorcier Hurle, qui passe vers elle, était juste une étape pour reposer ses vieux os. Un fauteuil devant une cheminée, c'est tout ce qu'elle demande. Et même si le personnage possède la réputation d'un dévoreur de jeunes filles, elle ne risque rien, puisqu'elle a l'aspect d'une grand-mère, et qui sait, peut-être pourra-t-il rompre le sortilège ?
C'est un joli conte, inspiré par un jeune garçon à Diana Wynne Jones. Un château volant, un monde de magie où les apparences sont trompeuses, une belle histoire d'humilité et de patience. Car il vous en faudra de la patience, autant qu'à Sophie, pour atteindre la vérité et la solution à son problème.
Une belle histoire, donc, à conseiller aussi bien aux petits qu'aux grands qui ont su garder leur âme d'enfant. Le beau et le merveilleux ne sont-ils pas autour de nous ? Et vous, avez-vous conservé votre regard innocent ?
Le Château de Hurle a été adapté au cinéma, en dessin animé, par le japonais Miyazaki, le réalisateur de Princesse Mononoké, sous le titre Le Château Ambulant.
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