Nul besoin de présenter James Herbert, écrivain atypique de la littérature fantastique anglaise et auteur de la Trilogie des rats. Encore une fois, James Herbert nous surprend avec ce Jour où je suis mort.
Imaginez. Imaginez que, de retour d'un voyage astral, vous retrouviez votre corps effroyablement massacré dans la chambre d'hôtel où vous l'aviez laissé. Un cadavre très mutilé et très sanguinolent. Accepteriez-vous facilement l'idée d'être mort ?
C'est ce qui arrive à Jimmy True. Condamné à errer dans un monde où personne ne peut plus ni le voir, ni l'entendre, il va mener l'enquête sur son propre assassinat dans d'étranges conditions. Et il va vite s'apercevoir que, s'il n'est plus capable d'entrer en contact avec ses proches, un lien particulier le ramène toujours vers un homme qui pourrait bien être son meurtrier.
Malgré un démarrage qui se traîne un peu en longueur, le narrateur trouve son rythme en chemin et emporte, de plus en plus vite, le lecteur à la suite de Jim, de ses questions, de ses soupçons, de ses désillusions aussi. Presque de quoi décourager les plus rêveurs d'entre nous de devenir, un jour, invisibles.