Yannick Monget a écrit un premier roman de science fiction prometteur Rencontre qui parle notamment du phénomène OVNI. Nous avons voulu en savoir plus sur cet écrivain passionné qui n'a pas son pareil pour parler de ses sujets favoris : les sciences et la défense de l'environnement.
Ankaa agit principalement sur le front de l'action, et développe des projets environnementaux dont certains sont de très grande envergure. C'est le principal d'entre eux, (dont je ne peux pas encore parler pour l'instant) que l'Institut Européen d'Ecologie parraine. Les actions d'Ankaa ont principalement pour but de développer les énergies nouvelles, dites « propres » au sein de notre société et de tout faire pour tenter de rapprocher l'homme de la nature, sans le priver de ses technologies, (il ne s'agit pas de revenir à l'âge de pierre) mais, au contraire en en développant de nouvelles qui lui permettent de vivre enfin en adéquation avec sa planète.
Quant à E.I.C, c'est une entreprise qui agit sur un plan différent, celui de la sensibilisation. Elle développe différents projets destinés à expliquer au grand public quels sont les enjeux de la crise environnementale qui menace sérieusement l'avenir de l'humanité, mais également celui de centaines de milliers d'autres espèces. Ces projets ont également pour but d'informer le public sur l'état actuel de nos connaissances, principalement dans les domaines de l'évolution de la vie (la paléontologie) et de l'univers (l'astronomie, l'astrophysique). Actuellement, nous travaillons sur un projet touchant à l'évolution des espèces avec les Editions Atlas, ainsi que sur plusieurs expositions scientifiques sur Metz et Marseille.
En parallèle, j'ai fait la connaissance d'un paléontologue, Eric Buffetaut, quelqu'un de formidable et d'extrêmement gentil qui ma accueilli comme fouilleur bénévole sur un site de recherche du sud de la France, à Cruzy (Hérault). J'ai pu ainsi travailler plusieurs saisons de suite aux côtés de plusieurs chercheurs sur les couches du crétacé supérieur de la région. Les sites y étaient dune richesse incroyable, et des découvertes importantes y ont été faites (dinosaures, reptiles volant, crocodiles, tortues, poissons et oiseaux). Cette période fut pour moi très enrichissante, tant au niveau scientifique où je touchais réellement du doigt ce que j'appelle la « vraie recherche », sur le terrain, dans la poussière, que sur un plan humain ou je m'y suis fait de vrais amis. Par la suite j'ai découvert un site fossilifère extrêmement riche, datant du Trias, dans ma région, en Lorraine, un site que je souhaite bien faire exploiter dans les années futures.
Mais au bout du compte, je ne suis pas un chercheur, je suis simplement un peu touche à tout. Les sciences m'intéressent en général et je lis beaucoup de livres sur ces sujets, d'Hubert Reeves, à Stephen Hawking, en passant par Yves Coppens, et Jack Horner. Enfin, en plus de ces modestes connaissances que je tente d'acquérir au fil de mes lectures, je fais beaucoup de recherches sur les sujets dont je traite précisément dans mes livres. L'important est de rendre plausibles ces histoires, d'une part, mais aussi de les rendre ludiques, en faisant passer agréablement un certain nombre d'informations scientifiques, car je trouve que les découvertes scientifiques de ces dernières années sont absolument passionnantes et méritent d'être connues du grand public.
Pour l'écriture de Rencontre je me suis ainsi plongé pendant plusieurs mois dans des livres et revues scientifiques traitant de la théorie des cordes, du multi-univers, (pour les passages parlant d'astrophysique) ainsi que dans des récits d'Yves Coppens et de Bernard Buigues (pour les parties traitant des découvertes paléontologiques faites par les protagonistes en Arctique). Sans compter la littérature « militaire » que je n'ai pas l'habitude de consulter mais qui m'a été d'une grande aide pour les passages traitant des apparitions d'ovnis.
Enfin, je demande toujours à de vrais chercheurs, du C.N.R.S cette fois-ci, de vérifier ce que je raconte pour relever d'éventuelles erreurs.
En astronomie, la théorie des univers bulles ou des multi-univers est une véritable théorie. La théorie des cordes également. Les discours qui traitent de la vie dans l'espace font référence aux discours que tiennent 99 % des exobiologistes aujourd'hui. Pour la petite histoire, l'action devait initialement se passer en 2004 et la sonde qui se pose sur Titan à la fin du roman est elle-même inspirée de Cassini Huygens dont on a beaucoup parlé ces dernières semaines.
En paléontologie, les découvertes d'animaux préhistoriques dans la glace du pôle ont été inspirées par les découvertes ces dernières années de plusieurs mammouths, entièrement conservés (avec la chair et la toison) dans le permafrost sibérien par l'équipe de Bernard Buigues. Certain scientifiques souhaitent d'ailleurs vraiment cloner ces animaux et les réintroduire dans ces régions.
En archéologie, Palenque, existe vraiment, et les descriptions faites des temples, des pierres font référence à la vraie cité, exceptée la pyramide découverte par les archéologue français au début du roman qui a été ajoutée. (Mais qui sait il reste tant de ruines à dégager des mailles végétales de la forêt tropicale).
En fait, si les évènements venaient à se produire aujourd'hui, il est probable que les scientifiques, les militaires et les politiques réagiraient comme les protagonistes du roman. (L'attitude du gouvernement Bush ces dernières années me conforte d'ailleurs dans cette idée, le désir d'utilisation d'armes de destruction massive leur aurait sûrement effleuré l'esprit).
L'une que j'execre, effectivement, qui m'inspire un profond dégoût : il s'agit en l'occurrence de celle qui, égoïste, pense être ce que la nature a fait de mieux dans l'univers et saccage son environnement sans état d'âme aucune. Cette humanité est responsable de la crise environnementale dont nous sommes entièrement responsables aujourd'hui et qui nous menace nous-même, mais également des centaines de milliers d'autres espèces de cette petite planète. Jamais dans l'histoire de la vie, une espèce n'a causé autant de désastre et, ayant étudié l'évolution de la vie, je pense être bien placé pour le dire. Même dans l'histoire des hommes, aucune civilisation na causé autant de catastrophes.
Mais il existe également une autre humanité. Il s'agit dune humanité Humaniste. Une humanité qui croit en l'homme, qui croit en ses propres rêves, et qui veut croire qu'ils sont réalisables. C'est de cette humanité dont nous avons besoin aujourd'hui.
Ne nous méprenons cependant pas, tout n'est pas blanc ou noir, les hommes ne sont pas bons ou méchants. Ces deux humanités sont probablement toutes deux présentes en nous, seule leur part varie d'un individu à l'autre et confirme que le monde, en tout cas l'humanité, puisque c'est ce dont il est question ici, n'est que nuances de gris.
Dans Rencontre, j'ai voulu sonder ces deux aspects de notre espèce, et au final, sans pour autant dévoiler la fin du roman, je pense montrer justement que le positif peut toujours l'emporter.
Je ne pense pas que montrer des Israéliens et Palestiniens devenir les meilleurs amis du monde, montrer des peuples du monde entier travailler ensemble à la recherche de leur origine commune puisse être considéré comme antihumaniste. Je pense que critiquer la guerre en Irak, l'utilisation par de nombreux pays d'armes de destruction massives, ou encore les talibans, ne fait pas de moi un anti-humaniste, mais plus probablement un anti-imbécile.
Pour ce qui est de l'évolution de l'humanité, je crois que cette évolution ne peut se faire que dans un sens. Si l'humanité ne se réveille pas et n'évolue pas positivement dans les années à venir, elle s'éteindra, c'est aussi simple que cela. Comme le dit Hubert Reeves, le critère de permanence d'une espèce est très simple : seules survivent les espèces qui établissent un rapport harmonieux avec leur environnement, avec l'écosystème où elles sont inscrites. Il faut un bon rapport d'échange : donner et recevoir. Cela porte le terme de symbiose en biologie. Rappelons que 99 % des espèces apparues sur Terre depuis 3,8 milliards d'années ont disparu, nous ne serions donc pas les premiers être menacés d'extinction, loin de là...
Il y a un projet d'exposition « scientifique » sur les liens entre l'univers de Lucas et les sciences. C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup, car dans ses nouveaux épisodes, Lucas, qui reste un visionnaire et un avant-gardiste, y a mis en scène un monde qui devrait préfigurer à mon sens l'avenir de la Terre, à la fois respectueux de l'environnement, et très avancé sur un plan technologique (je pense au monde de Naboo). L'importance de la nature et de la symbiose avec l'univers qui nous entoure est une idée très présente dans ses films (il n'y a qu'à écouter les dialogues avec Yoda). Le terme Symbiose, y est d'ailleurs employé à maintes reprise par les personnages, d'Obi-Wan, à Qui Gon, en passant par Yoda qui, en plus de l'utiliser, en explique le sens et l'importance. Ce serait donc l'occasion rêvée de faire passer un message écologique et scientifique d'une manière pour le moins ludique.
Pour les autres projets, je ne peux que vous inviter à consulter mon site officiel pour vous en tenir informé, car ils ne seront dévoilés que progressivement.
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