Fantastique, dark fantasy, horreur. Le nouveau fanzine Borderline vient combler un espace manquant dans le paysage des revues amateurs. Premier point : la couverture est tout bonnement superbe, et donne vraiment envie d'ouvrir la ch'tite revue pour s'y plonger. Second point...
... c'est très fourni question texte, avec des contributions signées par des auteurs actifs dans la micro-édition. Paraît que pour les numéros suivants, des textes d'auteurs anglo-saxons seront prévus. Certaines nouvelles feront penser à du Bilal, comme cette histoire de meubles humains, certaines tirent du côté du satanique pur et dur. Exemple : l'histoire de l'auto-stop. C'est sans doute une des fonctions de la littérature gothique ou horrifique que de provoquer un sentiment d'étrangeté. Les récits proposés dans Borderline remplissent cet office.
Peut-être tout cela était-il trop cru, trop explicite et direct pour ma sensibilité. Pour ma part cependant, j'ai refermé ce fanzine avec la désagréable impression d'avoir lu des histoires destinées à choquer pour "choquer". Bien que l'initiative soit en elle-même à saluer, je repars donc avec un sentiment mitigé, en dépit d'un a priori de départ plutôt favorable. Attendons les prochains numéros pour se faire une idée tranchée, ce numéro étant un coup d'essai.
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