C'est dans un des lieux les plus puants de Paris que le 17 juillet 1738, Jean-Baptiste Grenouille poussa son premier cri. Les badauds qui le trouvèrent, confièrent l'enfant abandonné à une nourrice. Et ce bâtard, laid et sans odeur, ballotté durant toute son enfance dans cet empire nauséabond, va développer un don olfactif inouï, sentant les choses avant de les nommer. Guidé par son odorat, il vole, au gré de ses errances, les essences délicates que son nez capture.
D'une rencontre avec un maître parfumeur, Grenouille va changer sa destinée, apprenant le métier qui lui permettra d'emprisonner dans un flacon les senteurs qu'il convoite et, ainsi, assouvir son projet démoniaque.
C'est un des romans les plus surprenant de l'histoire de la littérature. Tout en odeurs mais riche de couleurs et de bruits, cette narration poétique raconte le destin d'un homme. Et l'on se surprend à plisser le nez pour ne pas perturber la lecture de ce récit, tant Patrick Süskind nous éblouit par le savoir-faire de sa plume.
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