A la suite d'un évènement mystérieux, Shô et l'ensemble de son école, bâtiments, personnel et enfants compris, se sont retrouvés projetés dans le futur japon, transformé au passage en un gigantesque désert dépourvu d'eau et de nourriture. Après de nombreux dangers, seule une quarantaine d'élèves a survécu, toujours dirigés par Shô et Shasa.
On aurait pu espérer une accalmie, une pause dans la course au massacre qu'affectionne Umezu. C'est le cas d'une certaine manière, l'histoire se recentrant sur l'inventivité nécessaire aux enfants pour survivre. Le mangaka met notamment en scène une opération chirurgicale improvisée, certainement le moment le plus intense de ce volume 5.
Malheureusement, c'est toujours sur fond gore que se déroule l'histoire, ce qui la condamne à une certaine répétition. Dissension de clans, combats contre les monstres, assassinats : Umezu multiplie les figures du meurtre d'enfants sans parvenir à en faire un ressort narratif véritablement efficace, ce qui finit par nous persuader que l'auteur a cherché le délayage.
J'attends néanmoins la fin de ce cycle avec impatience, étant curieux de savoir quelle fin Umezu réserve à ses personnages.
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