Le film commence avec une parole simple : " attaque ! ". S'en suit une débauche de violence, mélange entre arts martiaux et sauvagerie primale. Pourtant, ce n'est pas un animal que l'on observe, mais Danny. Affublé d'habits sales et élimés, Danny semble habité par les racines de la rage. Pourtant, une fois son forfait accompli, Bart lui remet autour du cou un collier et il redevient d'un calme olympien.
Bart a recueilli Danny alors qu'il était tout petit et l'a élevé. Le problème, c'est qu'il l'a élevé comme un chien et l'a dressé à tuer. Il vit dans une niche pour homme qui se trouve dans les sous-sols des bureaux de Bart. Sa vie se résumé donc à son maître et à son entourage et, comme tout chien, il ferait tout pour son maître. Seulement, un jour, à la suite d'un règlement de comptes, Danny se retrouve seul. Il est perdu et désorienté et va se fier à un sentiment qu'il ne connaît que très peu : la joie. Celle que lui a donné un aveugle en le faisant pianoter une unique fois.
Va alors commencer une véritable amitié et la quête d'un passé oublié.
Ce film est un mélange très particulier. Nous avons d'un côté des scènes d'action ultra brutales dont la violence pourra choquer beaucoup de personnes et d'un autre des passages qui frisent une chronique de la vie quotidienne d'une famille. Bizarre, me direz-vous. Oui, mais cela donne à ce film un rythme unique et très intéressant. Pour une fois qu'on a un film d'action original (c'est pas souvent que l'on voit une scène de combat dans des toilettes privées) avec un côté affectif et relationnel fort, on ne va pas cracher dessus.
Donc, de fait, ce film peut s'intéresser à plus d'un public. Bon, il est certain que les scènes d'action rebuteront ceux qui ne sont amateurs que de films d'auteurs, mais ceux qui auraient un peu de curiosité devraient aller jeter un coup d'il sur ce film.
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