Martin Humphries est un homme puissant. Très puissant. Et riche. Extrêmement riche. Multimilliardaire, il va proposer la somme de dix milliards de dollars à qui ira sur Vénus pour récupérer la dépouille de son fils aîné, Alex, disparu lors de la première expédition qui eu lieux quelques mois auparavant. Dans le même temps, il va couper les vivres à son second fils : Van. Martin n'a pour Van qu'un puissant mépris et ne veut plus entretenir cet avorton souffreteux. Van n'a alors pas d'autre choix que de partir pour Vénus et essayer de récupérer la prime offerte par son père.
Seulement, on ne part pas pour Vénus comme on va chercher son pain. Même si le voyage se passe plutôt bien, Van et son équipage va vite se rendre compte que les sondes n'ont pas su tout montrer de ce qu'il y avait à voir de cette planète inhospitalière. Et la méconnaissance peut se révéler dangereuse, voire fatale.
J'ai découvert Ben Bova avec Mars, qui m'avait vraiment soufflé. J'avais continué mes lectures avec Retour sur Mars qui, loin d'être une simple redite, apporte beaucoup. Et aujourd'hui, je me plonge dans Vénus. Au départ, je sens comme une plus grande distance avec le monde et les personnages. Tout simplement peut-être parce que des visites habitées de Mars sont de l'ordre du possible pour très bientôt, alors que pour Vénus Mais qu'importe ! Je continue la lecture. Et je dois avouer que les premiers chapitres ne m'ont pas trop emballés. Des pensées qui se répètent et des évènements qui m'accrochent moins.
Puis, paf !, la chose qui fait que tout bascule et que les pages passent devant mes yeux sans que je m'en rende compte. Te là, je retrouve tout le talent de Ben Bova, qui sait comment attirer le lecteur et faire battre son cur au rythme de ceux des personnages.
Donc, oui, Vénus m'a plu, mais je pense que si j'avais commencé mes lectures de cet auteur par ce tome, je n'aurais peut-être pas poursuivi Dommage, quand on sait tout le talent dont il sait faire preuve.
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