Don Carlos Cabrera de Gondesa est en mission pour la Sainte Église. Il lui faut aider une compagnie à mettre fin à une secte hérétique qui prône la fornication outrancière. Seulement, une fois dans les murs, Don Carlos se rend compte que cette secte si dangereuse n'est en fait composée que des femmes, d'hommes et d'enfants nus qui essayent de vivre libre de certains carcans. Devant le massacre qui va s'ensuivre, contre lequel il ne peut rien faire, Don Carlos va faire le choix de laisser tomber les armes, lui qui est pourtant une des plus fines lames du royaume.
Seulement, quelques temps après, la papauté et l'Inquisition vont faire appel à Don Carlos pour élucider une affaire dans laquelle sa propre soeur serait impliquée. Malgré les serments qu'il avait pu passer avec lui-même, Don Carlos n'aura d'autre choix que de sortir à nouveau l'épée de son fourreau. Et gare à celui qui se trouverait en face de lui.
Dans cette bande dessinée, on s'intéresse à la partie très secrète de l'Église, celle qui peut déranger, celle que l'on essaye de cacher après coup. Même si le tout est romancé, on imagine sans peine de telle organe organisé qui pourchasse la sorcière et le Serpent, surtout à l'époque décrite : début du XVII
Le scénario mêle réalité et fable, puisque l'on croise ici un certain Don Juan. Nul doute que les pirouettes scénaristiques sauront trouver toute leur saveur dans la suite de ce tome qui met l'eau à la bouche.
