James Cooper, anciennement informaticien pour le compte d'une base militaire américaine implantée au Royaume-Uni, vient de recevoir des nouvelles de son père. Sous la forme d'une boîte à café gravée d'un symbole ésotérique. Décidé à lever le voile sur le départ de son père, parti alors que lui-même n'était qu'un jeune garçon, James Cooper choisit de quitter le sol britannique pour une enquête itinérante en terre américaine.
Élaboré par strates, Electrons Libres est un de ces récits de voyage où chaque page ajoute un nouveau relief à l'ensemble, pour dessiner au final une peinture à la profondeur abyssale. Le corps du texte est agrémenté de temps à autres de quelques photos. Ceux qui apprécient les grands romans portraits à l'américaine peuvent s'y plonger les yeux fermés.
Ils découvriront alors quels trésors d'intelligence habitent cette fiction sensible et touchante, véritable machine à voyager dans le temps, les cultures et les modes de pensée. De Tetris aux communautés hippies, de l'Égypte ancienne à l'expertise nucléaire, James Flint impressionne par sa capacité à dessiner un motif époustouflant de cohérence et de subversivité érudite. Quant à démêler ce qui relève de la fiction et ce qui ne l'est pas, autant espérer connaître le secret de la pierre philosophale...
James Flint a inventé là la poudre-aux-yeux. Et elle est explosive.
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