Kagome, une jeune lycéenne de Tokyo, a trouvé un passage qui lui permet de vivre à l'époque d'Edo, près de 500 ans en arrière. Là elle découvre un monde rempli de magie, et apprend qu'elle est la réincarnation d'une Miko (une sorcière), nommée Kikyô. Cette dernière avait débarrassé le monde de l'hanyo Inu-Yasha, un être à moitié homme et moitié chien qui terrorisait le village. Le libérant par erreur, Kagome découvre que les rumeurs à son sujet n'étaient pas tout à fait fondés. A la suite d'un accident, ils recherchent ensemble les parties de la perle de Shikon qui, entre de mauvaises mains, ferait naître l'Ere des monstres. Justement, le démon Naraku en possède la plus grande partie et il éprouve une haine contre Inu-yasha. Une partie de Naraku, un monstre créé par sa volonté et avec le pouvoir de la perle s'attaque justement à Kagome et Inu-Yasha...
Si Rumiko Takahashi est plus connue pour sa série Ranma 1/2 qui racontait l'histoire d'une famille qui se transformait en fonction de la température de l'eau dans laquelle ils étaient plongés, cette nouvelle série (encore en cours de publication au Japon) présente quelques similitudes, principalement en terme d'humour ou de personnage principal aux deux aspects (bête et humain pour Inu-Yasha, garçon et fille pour Ranma). Dans cette nouvelle série, on découvre l'univers des légendes japonaise de l'Ere d'Edo, pleine de magie et de superstitions. De fait, le manga est sensé être un Shônen pour garçon, mais du fait de l'héroïne, des dessins très épurés et du thème de l'amour assez récurent, bon nombre de filles sont attirées par ce titre.
Dans l'ensemble, les thèmes abordés sont bien agencés, les personnages bien décrits et l'histoire se diversifie. L'amour que ressent Kagome pour l'Hanyo est quelque chose de touchant, et la présence de Kikyô n'est pas là pour simplifier l'histoire. Plus le récit avance, et plus l'histoire ancienne entre Kikyô et Inu-Yasha prend de l'importance, comme ce volume 18 nous l'apprend justement.
Inu-Yasha est donc un manga pour filles et garçons qu'on découvre avec un certain plaisir. Je recommande cependant de bien démarrer par le début de l'histoire.
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