Alex Dinorizzi, policier de son état, se remet à l'hôpital des suites d'une agression par une triade de New-York. Seulement, c'est bien mal le connaître que de penser que cela va l'arrêter dans la recherche du meurtrier au hachoir. C'est même tout le contraire ! Il est plus que décidé à mettre la main sur ce psychopathe, quitte à donner un coup de pied dans la fourmilière au passage. Et s'il faut payer de sa personne en même temps même pas peur !
C'est donc tout naturellement qu'il va aller voir l'oncle Pauli, qui a quelques affaires pas très légales du côté de l'ancienne mouvance de la mafia. Et on retrouve aussi Alex champion de kick boxing, malgré un gabarit qui ne le laissait pas supposer. Attention les truands, Alex est pas content !
Malgré une linéarité flagrante, on ne peut que rentrer dans cette histoire simple, mais si efficace. Le personnage désabusé et cynique d'Alex est paradoxal puisqu'on sent la ras-le-bol général qui l'entoure, mais sa manière de l'exprimer est complètement second degré. On se retrouve donc à rire à des situations qui ne le méritaient pas forcément. De plus, le voir combattre face à une montagne, lui, le gringalet, est un pur moment jouissif.
Le découpage en chapitres fait un peu penser à des polars rapides mais efficaces que l'on peut voir sur grand écran. Alex ne s'encombre pas de beaucoup de choses et fait son enquête avec les moyens du bord, pas toujours dans une très grande légalité. Mais le résultat donne ce petit bijou.
Un reproche ? La couverture qui ne rend pas hommage à l'histoire, je trouve. Et, même si ce tome est annoncé comme la fin de l'histoire, la fin, elle, laisse supposer qu'il pourrait y avoir une suite des aventures de notre flic. À voir, donc.