Les Chroniques de l'Imaginaire

Va Dinci Coddah - Roberts, A3R

Jacques Solmeunière, conservateur de la National Art Gallery de Londres, a été sauvagement assassiné. Son corps a été retrouvé dans le hall d'exposition, à côté d'une inscription troublante écrite avec son sang : "l'éclise gatholique m'a tuer!". Sa mort n'a pas été rapide ni miséricordieuse puisqu'il est mort étouffé par un haddock qu'une personne sans doute mal intentionné lui a profondément enfoncé dans la gorge...

La police appelle à la rescousse le docteur Donglan, un anagrammatologue reconnu, pour déchiffrer l'insciption mystérieuse. Mais très vite il se retrouve soupçonné (on a quand même retrouvé ses empreintes digitales sur toutes les écailles du poisson) et il ne doit sa survie immédiate qu'à l'aide inéspérée de Sophie, une française qui va l'aider dans son enquête.

Bon, autant dire ce qu'il en est, je me suis amusée en lisant ce bouquin. Pas parce que j'ai aimé le Da Vinci Code, ni parce que je ne l'ai pas aimé, mais tout simplement parce que l'auteur, même s'il part dans tous les sens, ne va pas trop loin dans la dérision et la démesure. On est plus proche d'un sketch des Nuls que de Barry Trotter par exemple. Et comme le livre ne fait que 192 pages, on prend beaucoup de plaisir à chercher qui est le coupable et quels sont ses motifs.

Et la fin est évidemment complément différente du livre qui a été parodié. La publicité du livre dit : "Un livre reposant, qui n'explique rien, n'interprête rien, ne raconte rien sur le Da Vinci Code, et qui est donc indispensable à ceux qui achètent sans regarder". Et vous savez quoi ? Je suis tout à fait d'accord avec la publicité pour une fois !