Seiji Sawamura est un jeune lycéen bagarreur surnommé « le chien enragé ». Grâce à sa terrible « main droite infernale », il expédie ses adversaires au tapis en un éclair. Mais cela lui vaut une affreuse réputation qui l'empêche de trouver une petite amie. Or, voilà qu'un soir une fille apparaît à la place de cette fameuse main droite. Seiji ne peut plus se battre, mais a-t-il pour autant trouvé lamour ? La cohabitation s'annonce mouvementée !
Midori Days bénéficie déjà d'une certaine notoriété après son passage sur MCM, mais si vous vous dites : « ha oui ! Je me rappelle qu'on m'en a parlé en bien. Cest le truc de l'extraterrestre écolo, non ? » , alors vous avez tout faux. A mille lieues de Parasite, voilà une main droite qui laisse de côté toute préoccupation métaphysique pour nous procurer une bonne dose d'humour. Une jeune fille qui devient la main droite d'un ados, vous voyez tout de suite où on veut en venir non ? D'ailleurs les sous-entendus durant le manga ne manquent pas : la main droite comme « seule amie » d'un adolescent, la jeune fille qui lui propose un coup de main lorsqu'il est aux toilettes ou, à l'inverse, le jeune garçon qui lui demande de « se toucher » lorsqu'il veut qu'elle entre en contacte avec son corps comateux et nu. Le ressort comique fonctionne donc tant de manière explicite qu'implicite, même si on aimerait un peu plus d'inventivité à l'avenir. Le passage chez les Otakus mérite quand même d'être souligné de même que le brillant « manu-cure ». Sinon, on doit avouer que l'histoire évolue assez rapidement. Alors que l'on pouvait penser que le scénario se resserrerait autour du protagoniste et de sa main droite, Takako, une camarade de classe de Seiji, vient s'immiscer dans leur histoire d'amour contrariée.
Le style graphique consensuel plaira sans doute à tous. On retrouve dans cet aspect formel le même souci de fond : proposer une histoire pour tous publics entre shônen et shôjo, (même si le personnage principal et certaines plaisanteries marquent indiscutablement qu'il sagit d'un shônen à la base). Ainsi, si vous avez aimé Love Hina, il y a toutes les chances pour que vous succombiez à nouveau à ce genre mixte.
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