Rwanda. Vera Michaïlov est infirmière pour la Croix Rouge. Pour sa première mission sur le terrain, elle est en plein coeur de ce que l'homme sait faire de plus misérable et de plus inhumain. Alors qu'elle cherche les survivants d'un massacre dans un village, elle tombe sur un charnier. Et là, son coeur et son estomac la lâchent. Tom, son supérieur lors de la mission, décide d'arrêter là sa mission pour qu'elle puisse se reposer et se préparer pour la prochaine.
De retour chez elle, Vera apprend une bien triste nouvelle : la mort de son père, Jakob. Jakob était un violoniste tzigane de renom qui avait fuit son pays pour offrir un meilleur avenir à sa fille. Seulement, au cimetière, elle va rencontrer des anciens amis de son père qui lui demandent des nouvelles de Kolya. Seulement, Vera ne connaît personne de ce nom. Or, elle le devrait, puisque c'est son frère siamois.
Commence alors une longue descente dans le passé à la recherche de ce qu'elle ne connaît pas et aimerait bien découvrir.
Ce premier tome d'El Niño n'est pas tout jeune mais c'est avec bonheur que les Humano décident de le rééditer. Grand bien leur fasse puisqu'il amorce une série intéressante et vraie puisqu'il s'agit de la recherche de la vérité sur sa famille d'une femme qui n'en a plus. Loin des scénarios d'action ou d'espionnage, loin de personnages impossible ou tellement irréels qu'ils sont trop loin de nous, Vera est une "madame tout le monde". Certes fort ravissante, mais quelconque tout de même. Et c'est ce qui fait toute sa force. Du moins, tout son attrait pour cette série.
Une série à découvrir, ou redécouvrir.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
