A peine après avoir quitté le village de Gamin-Clochette, Hyakkimaru soigne Dororo, délirant. A son réveil, il nie avoir besoin de quelqu'un. Mais alors il se laisse distancer et pense à son enfance, ses parents brigands traquant les samouraïs qui oppriment le peuple, mais trahi par un de ses lieutenants, il est sérieusement blessé aux jambes, ce qui l'empêche de continuer ses activités... mais aussi d'exercer une activité plus honnête. Affamés, Dororo et sa famille se sont retrouvés être les proies des caprices d'un samouraï.
Ce tome débute donc sur la présentation du deuxième personnage principal de la série, le nommé Dororo. A la lueur de son passé, on peut mieux cerner les raisons qui font que ce jeune voleur autoproclamé recherche par tous les moyens un sabre pour se défendre. Tellement "par tous les moyens" qu'il provoque souvent par ses bêtises des catastrophes dont Hyakkimaru a bien du mal à l'en dépêtrer. Mais cela n'empêchera pas les deux voyageurs de se rapprocher en amitié, s'appelant mutuellement "frangin".
Dans ce volume, le jeune guerrier va devoir affronter des nouveaux possesseurs d'organes de son propre corps. La lutte est âpre, mais il y gagnera la vue. Peu après une rencontre importante s'imposa à lui, lorsqu'il fut reconnu par le seigneur Daïgo, son père. Osamu Tezuka présente là des sentiments contradictoire d'un enfant voyant sa mère, et en est troublé, mais révolté d'avoir été abandonné lâchement. Il devra faire un choix alors entre son père et ses idéaux.
Dororo fait 212 pages... de pur plaisir.
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