Une fois n'est pas coutume, le début du tome se passe calmement. Kagome et ses amis continuent de parcourir le Japon de la période Edo à la recherche de la perle de Shikon. Le jeune Shippô, un esprit renard, aperçoit une fille qui se fait molester par deux garnements. Il utilise ses pouvoirs de renard et leur fait peur. La jeune fille, Satsuki, vit toute seule depuis le départ de son frère pour la guerre. Mais elle est certaine que son frère, même mort, reviendra à la vie car elle possède un morceau de la perle de Shikon. Un démon chassé non loin de là perturbera ses plans.
Cette petite "pause" du début ne dure pas bien longtemps : dès la suite du récit, le monstre Naraku reprend du service. Pourchassé par Kogâ, l'homme-loup, le repaire du démon semble tout proche. Mais c'est le soir du Saku no hi, le soir du mois où Inu-Yasha perd ses pouvoirs de Hanyo et redevient humain. Curieusement l'odeur de Naraku semble elle aussi moins forte. Les sbires du démons cependant décident de supprimer Kogâ sans attendre d'en recevoir l'ordre, leur chef n'étant pas trouvable.
L'histoire évolue cependant par les doutes de Kagura, la maîtresse des vents, Pourtant une des créatures née de la volonté de Naraku. Autre évolution, la relation entre le moine pervers, Miroku, et la jeune Sango... au grand étonnement d'Inu-Yasha qui pense que tout cela n'est qu'un tissu d'inepties.
En tout cas un volum très agréable à lire. Rumiko Takahashi a de l'expérience et s'en sert allégrement pour rendre ses récits captivants.
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