Les Chroniques de l'Imaginaire

Le Miroir qui Fuit - Papini, Giovani

Dix nouvelles fantastiques sont présentées dans cet ouvrage.

Le miroir qui fuit est un huit-clos entre les protagonistes sur une réflexion de la vie et du temps qui passe.

Deux images dans une conque explore la rencontre du héros avec son moi ancien dans un jardin du souvenir.

Histoire totalement absurde nous donne le récit d'un auteur et du roman de sa vie.

Une mort mentale relate la découverte du suicide parfait.

Dernière visite dun gentleman malade raconte l'étrange aventure d'un ami qui n'est en réalité que le rêve d'un autre.

Je ne veux plus être ce que je suis dévoile cette terrible envie d'être un autre dans une autre peau.

Qui es-tu ? est la terrible question que se pose un homme qui a perdu tous ses amis.

Le mendiant d'âmes est l'aventure étrange d'un écrivain, sans le sou. Il est persuadé qu'un passant qui lui conterait sa vie et qu'il la transcrive avec talent, cela deviendrait l'un des plus grands romans jamais écrit.

Suicide en lieu et place est le choix ultime d'un ami pour un autre afin de lui ouvrir les yeux sur le peu qu'il a accompli dans son existence.

La journée non rendue est l'étonnant prêt d'une princesse russe d'une année de sa jeunesse.

Dans la collection de la Bibliothèque de Babel, les éditions Panama proposent de redécouvrir Giovani Papini. Auteur peu connu et même oublié, il est né à Florence en 1881.

Il commence à publier ses premières nouvelles en 1903. Le Crépuscule des philosophes déclenche alors une polémique, car ce romancier aux cheveux fous y déclare la mort des philosophes ! Considéré comme un des pères de la pensée moderne, excluant Dieu et maître, il fonde un magazine, Anima, dans lequel il fait passer ses idées révolutionnaires, allant même jusqu'à affirmer l'homosexualité supposée entre Jésus Christ et un de ses apôtres. En 1917 sort son premier recueil de poèmes, Opera prima. Après la Seconde Guerre mondiale, il se retire dans un monastère franciscain emportant avec lui ses convictions antisémites et raciales. Il s'éteindra en 1956.

Une citation de Giovani Papini pour conclure : Si les écrivains ne lisaient pas et si les lecteurs n'écrivaient pas, les affaires de la littérature marcheraient infiniment mieux.