Automne 1969, au Vietnam. Les bombes pleuvent comme autant de gouttes de pluie. Le napalm se répand comme une traînée de poudre dans un pays qui n'a pas demandé cette guerre idiote. Vassiliev est un chimiste russe qui a été envoyé dans ce pays pour il ne sait encore quelle raison. Boris connaît la raison, mais refuse de la lui donner. Seulement, rapidement, il va être mis au parfum quand il va pénétrer dans un des nombreux réseaux souterrain des guerriers vietnamiens. Il voit le corps embaumé de Hô Chi Minh. Vassiliev est là pour se faire la main avant d'intégrer l'équipe du mausolée de Lénine chargée de veiller sur sa non décrépitude.
Sibylle est en Russie depuis deux ans maintenant. Elle subit toujours des tests poussés pour voir quelles sont ses capacités. Pour mieux s'intégrer dans la paix et montrer sa volonté de suivre le mouvement, elle a même changé de prénom. Elle se nomme maintenant Irina. Seulement, pour François, elle n'a plus aucun amour. Tout juste arrive-t-elle à contenir la haine qui est en elle. Alors, doucement, elle commence à penser à l'idée de revenir chez elle, de s'enfuir de ce pays dans lequel, elle le sait, elle n'aura jamais aucune liberté.
Seulement, s'enfuir n'est pas la chose la plus simple pour Sibylle, surtout quand on est autant surveillé qu'elle.
Même s'il n'était pas de la plus grande originalité, le premier tome m'avait bien plu. C'est donc avec joie que je me plongeais dans ce deuxième tome. Et j'avoue avoir été un petit peu déçu. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais visiblement pas à ça. L'action n'est pas très fournie et les pensées de Sibylle sont des fois un peu redondantes. La seule bonne surprise est à chercher du côté de Vassiliev, le chimiste-embaumeur et de sa mission. Mais cela ne suffit pas pour faire tenir tout un tome.
En tous cas, vu la fin, on peut s'attendre à des révélations dans le prochain tome, ce qui pourra peut-être relancer l'histoire, un peu en stand-by dans ce tome.
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