Après la chute du précédent volume (rappelez-vous l'annonce faite par Sumiré), on ne pouvait manquer de craindre (ou espérer ?) la rupture entre le couple de journalistes. Un ressort narratif un peu tape-à-l'il, mais parfaitement maîtrisé par l'auteur, et qui s'avère en définitif plutôt anecdotique. L'essentiel ne se trouve pas là en effet, mais bien dans le soudain emballement de la relation Momo/Sumiré.
Tout l'intérêt de la relation maître/animal de compagnie - ce qui fait le piment de la série - tient à l'ignorance non-réciproque dans laquelle Momo tient sa maîtresse, qui ne connaît quasiment rien en réalité de son protégé. Derrière son apparente légèreté et insouciance, Momo dissimule une histoire plutôt complexe, comme on peut le deviner aux différentes allusions faites à son passé de danseur, à sa maladie et à sa famille. Tout l'intérêt de ce huitième volume est de suggérer que la découverte de ce pan ignoré (à tous les sens du terme) de la personnalité de Momo pourrait bien avoir des conséquences imprévisibles sur leur relation et l'image que Sumiré se fait du danseur.
Bref, le train s'emballe, et comme l'annonce l'auteur, le compte à rebours vers le dénouement final à commencé. A vous de poser les paris, quant à moi, j'ai déjà ma petite idée
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