Comprenant enfin les vraies motivations de Taï, et la véritable situation de la cité, Ebisu accepte de l'aider lui et ses camarades à renverser le gouverneur Kyôgoku. Pour cela, il est nécessaire de se rendre dans l'hôtel de Ville d'où le félon tire les ficelles. Passer par l'ascenseur semblant impossible (cela a été tenté sans succès le jour précédent par Ebisu), les quatre jeunes décident de rendre visite aux taupes, ceux qui vivent sous terre. De là, leur ami Fukusuke va certainement leur dire par où passer pour entrer dans le bâtiment. Mais ils ne se sont pas aperçus qu'ils ont été suivis par un adulte...
Comme le premier volume, l'action est menée sans temps mort et le tout est sans concession pour ce monde noir à souhait. Le gouverneur est une véritable ordure et son poison l'est encore bien plus. Il est prêt à tout pour avoir le pays à sa botte, même à causer la mort de milliers de ses sbires. Le scénario a donc bien tenu ses promesses par rapport au tome 1.
Curieusement, ce deuxième volume est aussi le dernier. Sa fin n'est pourtant pas bâclée ni extravagante comme le pourrait être d'autres séries longues et ambitieuses. Ici, C a fait le point sur un aspect méprisable du genre humain et cela a été fait, et bien fait.
Conclusion : je ne peux que vous conseiller de vous procurer ces deux volumes intelligents, bien qu'au dessin déroutant parfois... mais faits pour mettre dans l'ambiance. J'espère aussi que l'avenir mettra de nouveaux mangas d'Osada Yûko entre mes mains. Merci à Doki-Doki pour avoir pris le pari de publier une aussi courte série !