Inu-yasha, Kagome et leurs compagnons sont face à face avec la nouvelle abomination de Naraku, un homme qui se fait appeler Muso, et qui vole les visages des personnes qu'il occit. Le seul problème, c'est que cet être se régénère quasiment instantanément avec des insectes Saimyôshôs. Muso se montre alors comme un véritable homme élastique, car ses membres peuvent être complètement déformés et maléables à souhait. Pourtant, lors d'une attaque vers Kagome, Muso reconnait en elle Kikyô, celle dont Kagome est la réincarnation. Miroku émet l'idée que Muso est en réalité ce qui reste d'Onigumo, le brigand amoureux de Kikyô qui a donné la vie à Naraku par sa haine.
Muso crée par la suite de nombreux problèmes, autant au groupe d'Inu-yasha qu'à Naraku lui-même finalement. Et le Hanyo se rend compte que son Tessaïga manque de puissance, malgré sa victoire sur le dragon Ryukotsei. Ils décident donc de parcourir le pays à la recherche d'un être puissant qui pourra renforcer les pouvoirs de la lame. Une autre aventure commence donc.
Encore une fois, Rumiko Takahashi fait avancer son histoire par petites touches courtes qui laissent le lecteur dans le fil de l'action sans s'ennuyer une seule seconde. Et fidèle à elle-même, ses personnages démontrent la droiture de leurs actes malgré un dilème. Signalons au final le petit bonus de Kana dans ce volume : un texte d'explication fort intéressant sur la période Sengoku, et du vocabulaire des monstres de légendes qui étaient sensés la peupler. Nul doute que la suite ne nous apparaîtra que bien plus claire.
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