Yamasaki, collecteur d'informations au Shinsengumi, s'excuse auprès du vice-capitaine Hijikata de son erreur, le combat qui a mené à la mort d'un des rôshi de Chôjin qui ont déclenché l'agitation. L'espion s'en veut surtout pour ne pas avoir réussi à garder son sang-froid alors que Testunosuke avait accéléré les choses. Mais, curieusement, Hijikata ne veut pas le punir cette fois-ci. Il pense que le groupe responsable va sans doute devoir être plus prudent qu'auparavant à cause de cet échec involontaire de leur part. De son côté, Testu ne comprend pas l'attitude de Shôji qui a tué le samouraï de campagne. Il comprend alors que même s'il veut être fort, il ne peut pas encore tuer.
Graphiquement, ce manga est bon, tout comme l'était le précédent. Scénaristiquement, je dois bien avouer que j'ai été perdu dans cette multitude de personnages du Shinsengumi ou des autres groupements désirant prendre le pouvoir à Kyôto. De ce fait, on perd l'intérêt pour la prime action en essayant de rattacher les morceaux. Une relecture du premier volume semble donc nécessaire si celle-ci était trop ancienne par rapport à celui-ci. Néanmoins, le dernier tiers du volume se recentre et l'on comprend mieux les réticences des chefs du Shinsengumi à mettre Testu dans le rang des combattants. Il reste que celui-ci veut toujours se venger et son choix, si on lui permet de le faire, est loin d'être défini.
Conclusion, ce volume confirme le bon potentiel de Peace Maker en tant que manga, mais il est indispensable de commencer la lecture par le début pour tout saisir. Avec un tel pseudonyme, Chrono, il aurait été difficile de faire autrement !
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