Nous sommes à New York, le 11 septembre 2001. Tout va encore bien pour cette ville. John Turner a même le temps de prendre un peu de bon temps avant d'y aller. Arrivé sur un ponton, le voilà qui compte dans sa tête. Arrivé à zéro, le premier avion s'écrase sur la première tour du World Trade Center. Pas ému pour deux sous, John prend son téléphone annonce que "Bojinka a réussi". Cette communication a été interceptée par les services secrets américains. Et voilà Malko Linge appelé pour retrouver John Turner. Par tous les moyens.
Le premier tome de SAS avait un gros problème : ça allait beaucoup trop vite. Et j'avais donc souhaité que la prochaine intrigue se passe plutôt sur deux tomes. Par je ne sais quel miracle, j'ai été exaucé. Mais c'est encore très rapide malgré tout. Bon, on prend plus le temps de présenter les personnages, c'est certain, surtout celui de John Turner dont on évoque bien le passé. Mais les scènes s'enchaînent encore beaucoup trop rapidement. C'est certain que des planches sont perdues pour des scènes de fesses.
Même si ce n'est pas la meilleure série politico-policière, SAS s'en sort une nouvelle fois plutôt bien, si on compte tous les a priori qu'on peut avoir sur elle.
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