Les années cinquante, une nuit d'encre. Le commissaire Raffini rentre à Paris par les petites départementales. Aux abords d'un petit village perdu, un volatile nocturne s'écrase sur son pare-brise, aveuglé, Raffini dévie de sa trajectoire et heurte le bas-côté ; c'en est fini du week-end tranquille à la maison à Paris.
Le commissaire va devoir se morfondre à Saint Hilaire ; ses vaches, ses paysans, ses commères, son église, son idiot. Cependant, cette petite localité va tout de même offrir quelque divertissement à notre têtu policier. Des gamins du coin découvrent le corps du garde-chasse dans la rivière L'agent communal est sur l'affaire mais un coup de main lui serait le bienvenu, n'est-ce pas, Commissaire ?
Les auteurs vont nous promener dans cette petite commune de la France profonde et nous faire rencontrer plusieurs personnages haut en couleurs. Ils auront tous une raison plus ou moins intéressante d'en vouloir au garde du baron, un millier de suspects potentiels, sans compter les vaches, cela fait beaucoup, même pour Raffini.
Avant de conclure, quelques rapides mots sur la forme de l'album. L'action est bien répartie entre intérieur et extérieur, certains personnages pittoresques ont les traits un peu forcés, de manière assez caricaturale. Le tout baignant dans une lumière orangée qui permet à Maucler d'exprimer son talent pour les ombrages, entre autres. Pour de plus amples détails à ce propos, je vous renvoie à la chronique de l'autre album de Maucler et Rodolphe.
Album bien réalisé, agréable à lire et qui, comme son successeur, dégage une ambiance particulière plutôt réussie.
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
