Voilà un jour spécial à Örslland. Tous les jeunes gobors se rendent à l'amphithéâtre pour tenter d'être l'un des dix candidats promus dans l'orchestre philharmonique. Mais cest aussi le jour où le bébé de Léa décide de naître.
A ce moment, la femme du grand compositeur Hart Mayoche, dont ce dernier vient d'être victime d'un terrible accident dans le train, est sur le point d'accoucher.
Norifumi, dans l'attente de la délivrance des deux femmes, essaye de découvrir la cause des troubles mentaux de Mayoche. Sondant les esprits, Norifumi sauve l'enfant du compositeur victime d'asphyxie.
Mais la Mort veut son dû et c'est la propre fille de notre héros qui risque sa vie. Mais il s'opposera au dessein de la grande faucheuse. Y parviendra-t-il ?
Jean-Marc Rivet se livre, dans 9999 Norifumi, à une réflexion sur la vie, explorant les domaines de la création, de la chair, des sens et des pensées pour s'achever aux frontières de la mort.
Dans une expression qui pourrait heurter la sensibilité de certains, la vision des protagonistes est un triste reflet de nos principales préoccupations. Elle apporte pourtant des réponses à nos questions sur le sens de la vie aimer, procréer et mourir. Un ouvrage qui incitera donc à se poser des questions.
A noter encore la sublime illustration de Steven Stahlberg qui nous ouvre les portes d'un au-delà selon Jean-Marc Rivet.
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