Après s'être sorti miraculeusement d'une explosion d'un navire en pleine mer, Ken se repose à Bali dans la demeure d'un de ses amis de longue date, Yoshida. C'est Yuri, la fille de Yoshida, qui l'accueille à son arrivée. Ensemble, ils vont le soigner, mais comme il récupère bien vite, il repart au bout d'une semaine en mission. Pourtant il a promis à Yuri de l'accompagner à la fête du temple de Gianyar où elle doit danser. Evidemment, il va encore prendre des risques pas possibles et se retrouver avec plusieurs flingues braqués sur sa tête.
Après s'être sorti de cette galère, Ken rencontrera beaucoup de personnages qui deviendront récurrents. Par exemple une collègue à lui, Kelly Sue, polyglotte mais sans scrupules, ou encore Haï, un indonésien qui a une dette envers la pègre locale, ou encore Papa dont on parlera en fin de volume. Dans l'ensemble, les petites histoires sont toutes assez variées et intéressantes, certaines plus intimes sur la vie du héros que d'autres. Toutes montrent le caractère véritablement humaniste de cet homme hors du commun dont on ignore encore le passé, ni pourquoi il n'a plus mis les pieds au Japon depuis si longtemps. Côté dessin, je persiste dans mon analyse citée dans ma chronique du volume précédent. Les traits sont tout en rondeurs, même si certaines illustrations sont bien plus soignées, comme les repas typiques indonésiens de la page 77.
Donc, pour son côté vraiment exotique, j'apprécie Ken le Voyageur, enfin on devrait dire Ken le transporteur qui a des principes et qui les partage, avec ou sans connaître la langue. Et puis c'est une série courte, seulement quatre tomes. Essayez-en un pour voir.
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