Durandal est la meilleure Lame qu'on ait vue depuis dix générations. Éduqué dans le Hall de Fer, célèbre pour la dureté de son entraînement, le jeune combattant n'a plus qu'un désir : monter à la capitale et servir le roi. Tous ses espoirs s'effondrent, quand il apprend que Sa Seigneurie préfère le lier à un aristocrate décadent, neveu de sa concubine du moment.
Mais en politique, les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être, et ce qui fait figure de simple caprice royal a peut-être des motifs plus subtils. Au final, le lecteur suivra les aventures de Durandal du début à la fin de sa carrière, dénouant manigances et complots avec la même aisance que son talent à l'épée.
Dans ce monde, les mousquetaires du roi sont liés à leur pupille par un serment magique, les pouvoirs de conjurations sont bien réels (même sil vaut mieux en faire étalage en publique) et les pays lointains ont une ambiance très howardienne, avec leur magie secrète, leurs traditions millénaires et leurs lois barbares. Le tout sans artificialisme.
Roman d'intrigues politiques intelligent, L'insigne du Chancelier est aussi riche d'humour et de vie. Duncan parvient à rendre ses personnages attachant, et agrémente son histoire de ces quelques touches d'exotisme dont seule la fantasy a le secret.