En 1765, le Gévaudan vit de terribles jours. Une bête, la Malbête, tue sans relâche les enfants et les femmes qui gardent les troupeaux sans qu'aucune arme ne puisse arrêter ses méfaits. Pour l'église, il ne peut s'agir que d'un fléau de Dieu dont la prière libérera le pays. Pour les paysans, c'est un monstre démoniaque.
Vivien Lafontaine, naturaliste, et son fidèle serviteur Anselme Hilaire vont parcourir la région pour mener leur enquête et démasquer la vérité. Ils rencontreront, entre autres, l'ermite Zacharie qui est un meneur de loups.
Voilà depuis plus de deux cent ans que l'histoire de la Bête du Gévaudan passionne les curieux. Pour ceux qui l'ignorent, cette bête a véritablement existé, et depuis, le mystère reste entier. De 1764 à 1767, elle n'a pas fait moins de 157 victimes, parcourant la région, sans que les envoyés du roi ne parviennent à arrêter ce carnage. De là, est née une légende.
Jean-Paul Malaval renoue dans son roman avec une hypothèse sur l'identité de la bête. Pour les passionnés, elle relancera les débats sur l'identité de cet animal. Pour les néophytes, elle leur permettra de découvrir un des nombreux mystères de l'histoire de France.
Même si la vérité historique n'est pas toujours respectée dans Le Carnaval des Loups, on peut aisément pardonner cette liberté car, comme le disait si bien Alexandre Dumas : « Il est toujours possible de violer l'histoire à la seule condition de lui faire de beaux enfants ! ».
Cette page est une version simplifiée pour les robots. Pour profiter d'une version humaine plus conviviale, cliquez ici.
