Hourra ! Kaïto a enfin retrouvé la mémoire, et avec elle son amour pour Lucia, la belle princesse sirène rose. Alors qu'Hanon commence à avoir des sentiments pour le jeune Nagisa, Mikaru la jeune femme au sang de Panthalassien et sauveuse de Kaïto pleure de perdre celui qu'elle aime et s'enfonce dans la mélancolie. Mikel quant à elle est tiraillée entre ses pulsions meurtrières et la conscience du mal de ses actions. Ses sbires veulent encore utiliser des morceaux du coeur de Seira, la princesse orange, pour aller combattre les autres sirènes.
L'heure du combat final commence ! Avec ce volume plus long que les précédents, Pink Hanamori va terminer l'histoire en cours avec une volume riche en rebondissements. Le volume 7, le dernier de la série, sera donc plus léger et racontera la fin des aventures terrestres des sirènes, à n'en pas douter. En tout cas, c'est le temps pour moi de faire un bilan de Pitch. D'une base de départ classique, le ton donné est plutôt léger et l'humour présent. Du coup, on se laisse aller aux gré des amours interdits des sirènes. Si dans la première aventure les "combats" étaient plus faciles que ceux des magical girls habituelles, la seconde partie est elle plus floue et l'on sent une volonté de faire une histoire plus complexe en moins de pages qu'il n'en aurait peut-être fallu. Du coup les événements se succèdent plus vite et moins de place est laissé aux amourettes qui se font, par rapport au premier cycle, bien plus discrets. Au final, on se rapproche de l'architecture de magical girls symbolisées en France par la célèbre série Sailor Moon. Lucia va même parler de "tenue de combat" dans ce volume 6 (ce qui n'avait jamais été fait avant). En bref une série qui a sans doute du mûrir dans l'équipe rédactionnelle.
Quoi qu'il arrive, la morale est bonne, il n'y a pas vraiment de violence, donc ce manga est à mettre dans les mains des jeunes filles sans aucune crainte. M'est avis que le volume final sera Kawai !
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