Inu-Yasha ne comprend plus... Ses attaques, qui sont pourtant venues à bout de Naraku - enfin presque - n'arrivent pas à atteindre la tête de diable survolant le château du seigneur. Fort intelligemment, l'intervention de Miroku dévoile l'illusion. Cependant la présence du démon, elle, est indéniable : trop de jaki maléfique - un gaz émis par les démons - se dégage du lieu. Il va falloir chercher à le débusquer. Quant à la vieille miko présente, elle semble n'être qu'une amatrice vu qu'elle ne le repère même pas. Et ses cendres soit disant purificatrices ont tout l'air d'un attrape nigaud. Pour aider à débusquer ce diable, la princesse descend avec Miroku dans la tombe du diable où, parait-il, est enterré la tête du démon.
Rumiko Takahashi se permet ici une petite pause dans son récit principal qui est la lutte avec Naraku. Déjà ce dernier n'est plus détectable, et durant leur recherche, ils tombent sur un soucis plus ordinaire, habituellement maîtrisé par les chasseurs de démons plus conventionnels. Pas de perle de shikon ou ce genre de choses. Bref c'est reposant. D'ailleurs le passage avec les singes peu après est dans le même ton. Le récit continuera par la suite avec le retour de Kôga, le loup, et la trace de Kohaku. Du coup, la chasse à Naraku sera relancée au volume suivant.
Quoi qu'il en soit, c'est un volume différent et fort divertissant. Utile pour ne pas perdre l'intérêt sur cette série bien menée. Merci à Kana pour son petit bestiaire (suite du tome précédent).
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