Calvin a toujours six ans (eh oui, on ne grandit pas beaucoup quand on est un personnage de bande dessinée, même si les hivers passent), mais est toujours aussi inventif quand il s'agit de faire enrager ses parents, de terroriser ses camarades de classe ou de faire des bêtises avec Hobbes, son tigre. Par exemple, comment prendre un enfant en photo pour la mettre sur les cartes de vux ? Pas simple, surtout quand il s'appelle calvin. D'un autre côté, la remarque de la mère à la fin, quand la capitulation est signées, n'est pas fausse : "c'est pourtant le vrai Calvin".
Malgré des saynètes qui se ressemblent toujours un peu, aucune lassitude ne vient à la lecture des histoires de ce petit bonhomme. C'est cela le grand talent de ceux qui font des histoires récurrentes et pourtant toujours aussi drôles et inventives. Les exemples sont nombreux (Garfield, Gaston), et Calvin et Hobbes entre dans cette catégorie. Une grande série par un grand monsieur.
Heureusement que tous les enfants ne sont pas comme lui, sinon la Terre serait vite dépeuplée.
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