Depuis leur visite accidentelle de Slum City, les Zapmen ne sont plus les mêmes. Ils ont retrouvé le goût du contact avec la réalité, préférant se voir plutôt que de jouer sur leurs consoles. Miniboute et Ze Cat décident toutefois de se retrouver sur Maya l'indice UV empêchant toute sortie à l'extérieur - afin de visiter ensemble la cité virtuelle de Babylone. Mais à peine leur première attraction terminée, ils deviennent la cible du Traqueur.
Terrorisés, les deux jeunes gens vont rechercher le Loup Gris, seul capable de surprendre leur poursuivant avant qu'ils ne disparaissent à tout jamais comme toutes ses proies. Mais malgré leurs efforts, ils seront kidnappés. Saut d'Orbite, inquiet de cette disparition impossible, bravera ses peurs pour rejoindre Shade dans Slum City afin qu'ensemble, ils retrouvent leurs amis.
Deuxième partie des Guerriers du Réel, Le Traqueur entre au coeur de l'action pour une aventure palpitante, proposant d'autres horizons et d'autres intervenants. Bien que le premier tome dresse le décor de l'univers de ces adolescents, les références de l'histoire précédente permettent une lecture indépendante du récit.
Le lexique qui explique certains termes employés a malheureusement été réduit, en comparaison de sa version éditée dans Un Piège Mortel, ce qui est dommage pour le néophyte. Toutefois, la compréhension du texte n'en souffre pas trop et le style de Jean-Marc Ligny permet de captiver son lectorat. Son univers est étonnant par le désintérêt prononcé des parents face à l'éducation de leurs enfants. Ceux-ci sont livrés à eux-mêmes et ne semblent dépendre que de leur propre libre arbitre pour mener leurs vies.
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