Les Chroniques de l'Imaginaire

Le maître magicien Negima - Negister Negi Magi (Negima - 3) - Akamatsu, Ken

Negi doit se trouver une partenaire, d'après la lettre qu'il a reçue d'Angleterre récemment. Mais pour l'instant il n'en voit pas l'utilité - surtout vu ce que ses élèves ont compris de cette histoire. Lors de cette rentrée scolaire, les 3-A (ex 2-A) discutent d'une rumeur. Paraîtrait-il qu'il y aurait un vampire du côté de l'allée des cerisiers les soirs de pleine lune. Quelques minutes à peine après et voilà que l'on retrouve Makie évanouie dans cette même allée. Negi sent en elle des ondes magiques. Le soir même, c'est Nodoka qui se déplace dans cette ruelle. Alors qu'elle allait se faire attaquer, Negi arrive chevauchant son balai et le duel magique commence.

Si l'existence et l'identité du vampire sont vite connus, l'intérêt ici réside dans l'action très shônen - et par la même fort inhabituelle chez Ken Akamatsu - du combat magique entre Evangeline, très âgée mais contrainte à conserver un corps de jeune fille par le père de Negi le Maître Thousand, et le jeune Magister qui n'a pas toutes les cartes en main (et je dis ça autant dans le sens primaire que métaphorique) pour la contrer. L'arrivée d'un nouveau personnage, une hermine nommée Albert Camomille, sera déterminante dans le succés espéré du jeune mage.

Dès lors cette série prend une voie qu'elle ne quittera plus, celle de la quête initiatique d'un magicien qui devra s'il le faut combattre pour cela, et aussi celle de la recherche de la vérité concernant Nagi Springfield alias maître Thousand. Cela dit, on n'oublie pas les filles, leurs qualités et défauts qui font le côté charme indispensable aux amateurs d'Akamatsu. En tout cas, ce troisième volume est composé de dix chapitres au lieu de neuf habituellement, et présente une seule histoire complète. Preuve en est de son importance dans l'histoire totale.

Personnellement, je n'aurais jamais lu Negima si quelqu'un ne m'avait pas averti de ce changement de ton. Je pensais qu'il ne s'agissait que d'un énième Love Hina, et donc sans intérêt par rapport à l'original (en particulier les premiers volumes). Par l'intermédiaire des Chroniques de l'Imaginaire, je remercie donc ce Lillois pour en avoir parlé tantôt. Depuis, je ne manque plus aucune sortie de volume !