Ichizô et ses deux compagnons s'apprêtent à retirer un des anneaux du shakujô, ayant appris récemment qu'il renfermerait un secret. Alors les trois sont absorbés à l'intérieur ! Chacun se retrouve seul à subir une épreuve préparée par le dieu du désespoir, Jalandala. Ce dernier dévoile la vérité sur ce monde, la raison pour laquelle il n'est pas en paix malgré le voyage de Sanzô. C'est justement Bouddha, le dieu de l'espoir, qui a détruit l'équilibre du monde en créant les sorciers et il est tout prêt d'accéder au pouvoir suprême. Au terme de la réponse d'Ichizô, les trois amis se réveillent hors du Sakujô, mais bien différents, trois années se sont écoulées entre deux.
Le troisième volume de Tôyuki marque une rupture avec les deux précédents. Déjà parce que le héros est plus vieux donc plus mature, et parce que le but du manga a évolué. Il est aussi plus noir, malgré parfois une narration qui reste légère. Un nouveau compagnon (enfin une nouvelle) va être aussi dans cette optique à mi chemin entre bien et mal. Ensemble, ils vont essayer de se défaire d'un puissant sorcier et de ses sbires monstrueux, mais pour cela, Jalandala devra dévoiler ses plans. Du coup la série passe un peu plus dans le Dragon Ballisme, si vous me permettez l'expression.
Le tome quatre sera aussi le dernier. Nul doute qu'il soit encore plus musclé que celui-ci, tout en restant profondément humaniste.
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