Palestine 1935, un officier de la SS récupère d'anciens parchemins des Templiers au fond des ruines d'un château oublié de tous. L'année suivante, ce même officier utilise ses trouvailles pour mettre les choses au point avec le représentant berlinois du Vatican quant à la prochaine politique raciale d'Hitler et à la réaction papale. A la fin des hostilités, le major Reittmann sera évacué du continent européen à travers un réseau mis en place par l'Eglise, il finira par s'établir en Jamaïque
Une soixante d'années plus tard, lI.R.S. envoie son agent spécial, Larry B. Max, sur cette même île pour découvrir ce qu'il se cache derrière de subtiles et secrets transferts liés à la Banque du Vatican.
Le célèbre enquêteur aux cheveux blancs reprend donc du service, sa perspicacité habituelle lui permettant, bien vite, de relier les différents éléments de l'affaire et du scénario. Jusque là, rien d'extraordinaire, d'ailleurs, j'espère que cette histoire de parchemins des Templiers ne va pas glisser vers ce domaine... Nous en saurons plus dans la suite et fin de ce récit, La loge des assassins. Hormis ces inquiétudes, cette bande dessinée se lit très bien. Le graphisme ne demeure pas en reste, Vrancken a réalisé, une fois encore, un très bon boulot. A noter, par ailleurs, que le style du dessin utilisé pour les faits anciens du SS, emploie beaucoup les jeux d'ombres, le noir est très présent, cela donne des cases forts sombres, au style « vieillot » adéquat qui me fait penser aux premiers Buck Danny d'Hubinon.
Cela dit, mission accomplie pour les deux auteurs, Liaisons romaines est une BD bien agréable, bien dessinée et il nous presse de lire la suite.
