Tetsunosuke pleure dans son coin, car il n'ose pas aller parler avec Susumu, qui vient de perdre sa soeur Ayumu. Malgré avoir été entourée de bon nombre d'assaillants, celle-ci s'était défendue comme une tigresse. Malheureusement pour elle, sa fin ne fut pas clémente et l'humiliation y allait de pair. Seulement son frère s'en veut, car il ne s'était jamais correctement occupée d'elle, et qu'elle jouait les doublures pour le préserver lui. Ainsi était son rôle de ninja.
Dans ce tome l'action est là, mais tellement entrecoupée de lenteurs qu'il est difficile de se plonger dans le récit, pourtant réaliste et tragique à souhait, quand on parle de samouraïs et de lutte entre clans. Et ce tome mène à un événement important de l'histoire de Kyoto, comme l'on peut le constater en fin de volume. Autre difficulté, j'ai manqué la lecture du troisième tome de Peace Maker. Du coup nombre de relations entre personnages m'étaient inconnues, même si elles avaient été abordées en partie dans le volume deux. Donc mon avis sur cet opus est plutôt mitigé. J'avoue ne pas y avoir pris grand plaisir.
Des personnages un peu plus décidés et moins douteux m'aideront peut-être à apprécier de nouveau cette série dans le prochain volume.
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