Le pire est arrivé, Ayuta s'est transformée en Shirogauna, ces monstres blancs mythiques dont le but est de détruire les Gôsabyô. Et plus ce monstre mange, êtres humains y compris, plus il grandit et prend de la puissance. Les agents survivants de la Daiyonkiren vont tenter de détruire le monstre avec l'aide d'une arme biologique contenue dans un tube. De son côté, l'inspecteur Sakijima tente d'avancer vers le Gôsabyô restant. Mis à part le tube, le seul rempart contre le Shirogauna reste les soldats créés contre lui, les Kurogauna, soit exactement ce qu'est Denji Kudô. La bataille promet d'être rude.
Deuxième et dernier tome de cette série, on peut sans soucis la comparer au premier. C'est noir, sanglant et pas très causant : les explications sont données au compte goutte, plutôt peu qu'en quantité suffisante. On arrive à une fin cataclysmique, assez prévisible ma foi, auquel il reste une porte de sortie bien évidemment. Personnellement, j'ai du mal à comprendre l'intérêt de ce genre d'univers, mais c'est un fait que les Japonais en raffolent, si l'on s'en réfère aux succés d'Akira et de Neon Genesis Evangelion par exemple, sans oublier l'anime de Final Fantasy qui est dans la même veine. La fin d'Abara est en parfaite contradiction avec le monde post cataclysmique dans lequel les personnages évoluaient, ce qui est là aussi un thème préférentiel nippon.
A noter que la fin de cet album contient un one-shot en deux chapitres à peu près dans la même veine : un super-héros masqué mais franchement gore, Digimortal, attaque le quartier général de l'inquisition qui met le peuple dans une constante surveillance. Ça se lit, mais sans plus.
A moins d'être vraiment un amateur du genre, lire Abara me semble superflu. Si l'on souhaite avoir des notions de ces thèmes noirs, il me semble que commencer par la référence, Akira - édité lui aussi chez Glénat - est préférable.
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