La mort des deux seigneurs énervent le Shogun Iemitsu Tokugawa. Il souhaite le faire attraper vivant pour pouvoir l'humilier et le tuer après maintes souffrances. Quant à la flotte, elle approche des véritables quais à présent. La bataille va être rude, même si l'on compte les ruses d'Eri qui a fait poser des tas de faux canons pour faire croire à une puissance de feu supérieure. Cependant le régisseur du clan Karatsu comprend l'astuce, et ordonne à son navire d'aller de l'avant. Pendant ce temps, Otsuu arrive au château de Tomioka et demande à voir Miyamoto Musashi.
Double problématique pour l'intrigue dans ce volume : d'un côté une bataille qui semble perdue, et de l'autre la fiancée éconduite qui connait la vérité sur le sexe d'Amakusa Shiro... et si les émeutiers et autres seigneurs savaient cette réalité, aucun ne la suivrait plus pour défendre les valeurs chrétiennes dans cette partie du Japon. Peut-être les efforts de Seika ne sont-ils pas complètement inutiles pour le groupe, comme elle le pensait dans le tome précédent. Ainsi il reste l'honneur pour défendre l'honneur perdu. Quant aux autres clans, ils vont eux aussi finir par se décider... suivre le Shogun contre ses convictions, ou rejoindre ce messager de Deus ? La décision de Motoshige Nabeshima ou celle de Mistutoshi Hosokawa - récemment décisionnaire des affaires de son clan nommé par son père, malade - vont avoir une importance crutiale dans la suite.
Suite, que j'attends évidemment avec impatience après avoir lu les dix premiers dans leur continuité. Je l'ai dit, je le répète, Amakusa 1637 est sans doute le Shojô qui m'a le plus marqué par son implication dans l'histoire du Japon. Il ne se contente pas des préoccupations habituelles des jeunes filles de notre époque, et c'est tout à son honneur.
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