Anan Ké, c'est Bruce Willis. Un baroudeur que rien n'effraie, au sens moral très particulier, l'humour en bandoulière mais bon gars, au fond. Oh il fait le cynique et l'intéressé, mais sous ses dehors de brute épaisse bat un petit coeur tout tendre.
Sur les quinze premières pages, il se passe mille trucs : il accepte une petite mission vite fait de convoyage, se fait entuber, zigouille tout le monde grâce à d'astucieux (mais douloureux) gicleurs implantés entre ses doigts durant son passage dans l'armée, et déboule sur une planète inconnue hostile.
Trépidante entrée en matière, qui fait craindre le pire pour la suite, d'autant que certaines tournures de phrases sont grammaticalement incorrectes.
Mais qu'on se rassure, la plume sympathique et déjantée de Philippe Halvick nous fait finalement passer un bon petit moment en compagnie de Zebul Baal et de sa petite troupe d'enfants perdus. Ha oui, parce que sur la planète hostile, il tombe sur dix-sept petits bouts de choux (dont deux extra-terrestres), qui décident de lui coller aux basques.
M'enfin vu la tournure des évènements, il va plutôt s'en féliciter...
A lire pour se détendre, zygomatiques sollicités !
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